Paris, ville lumière. A l'approche des fêtes de fin d'année, la ville met son plus bel habit. Illuminée, la cité resplendit à travers ses monuments et ses façades colorées et animées pour les petits et les grands. Mais Paris, c'est la ville de la culture. Elle offre une palette d'expositions, de spectacles, où chaque coin transmet une histoire, un art, une passion.

Une symphonie picturale inédite se jouera à la Philharmonie de Paris en cette fin d’année, dévoilant une facette essentielle, mais méconnue, de l’œuvre de Vassily Kandinsky : son dialogue constant avec la musique. À travers près de 200 œuvres et objets issus de l’atelier du maître – partitions, disques, livres, outils – cette rétrospective d’envergure explore l’imaginaire musical qui imprègne la carrière de l’un des pionniers de l’abstraction. De ses premiers paysages à ses audacieuses compositions abstraites, la musique fut une véritable matrice créative pour l’artiste. Une exposition qui résonne comme une invitation à redécouvrir Kandinsky sous un angle inédit, celui d’un visionnaire en quête d’une « musique des yeux ».

La Philharmonie de Paris, construite par Jean Nouvel, est composée d'une salle à l'acoustique exceptionnel. C'est l'occasion d'écouter un concert aux airs de Ravel et de Saint-Saëns.

L’année 2025 marquera le tricentenaire de la naissance de Jean-Baptiste Greuze, peintre emblématique du XVIII siècle que le Petit Palais découvre ici sous un prisme inédit, celui de l’enfance. Inspiré par les idéaux des Lumières et les théories de Rousseau, Greuze fait de l’enfant une figure centrale de sa peinture. Ses jeunes protagonistes, qu’ils soient rêveurs, espiègles ou mélancoliques, incarnent des enjeux universels: l’éducation, l’innocence, mais aussi la précarité et la justice sociale. Dans ses tableaux, le peintre capte leur fragilité et leurs émotions avec une virtuosité éblouissante, mêlant une lumière délicate à des textures vibrantes, pour nous conter le récit d’une enfance à chérir.

Il est le peintre des saints pénitents, des tricheurs et des mendiants. Sous la flamme vacillante d’une bougie ou la lueur diffuse d’une lanterne, Georges de La Tour éclaire un monde ordinaire fait d’ombres et de mystères. À travers une sélection de peintures autographes et d’autres toiles signées par des artistes italiens, français et nordiques, le musée Jacquemart-André nous invite à pénétrer dans son univers feutré, bordé d’intimité silencieuse, d’intérieur sombre et d’une aura nébuleuse que n’aurait pas renié Caravage. Prince des clairs-obscurs, ce maître du ténébrisme lorrain a fait de la nuit son royaume et de la lumière l’âme vibrante de son récit.

Des rares grandes figures féminines que compte l’histoire, Cléopâtre, la dernière souveraine d'Égypte, est la plus populaire. Autour de son personnage se sont forgées une légende noire puis une figure universelle, associant passion et mort, volupté et cruauté, richesse et guerre, politique et féminisme.  Sur quelles fondations cette légende repose-t-elle ? Comment les artistes s'en sont-ils emparés à travers les siècles ? Pourquoi fascine-t-elle encore ? Explorons ensemble le « mystère Cléopâtre »… à l'Institut du Monde Arabe. Pourquoi une telle renommée ? Peintures, sculptures, estampes, manuscrits, objets archéologiques, bijoux et monnaies, costumes, projections, photographies… sont autant de réponses, à découvrir au fil d’une riche sélection d’œuvres issues du Louvre, de la Bibliothèque nationale, du château de Versailles, d’autres musées de France et d’Espagne, des États-Unis, d’Italie et de Suisse.

Le quartier Saint-Louis et le quartier du Marais sont deux quartiers historiques de Paris, offrant une expérience unique combinant charme et histoire.  Le Marais, autrefois un quartier marécageux, est aujourd'hui un lieu de vie animé avec des boutiques, des cafés et des monuments historiques. L'île Saint-Louis, quant à elle, est un havre de paix avec ses hôtels particuliers, sa rue Saint-Louis-en-l'Île animée et ses quais paisibles. Visite a travers ces deux quartiers.

Le musée Cognacq-Jay, au cœur du Marais, recrée l’atmo-sphère d’une demeure parisienne au Siècle des Lumières. Installé dans un bel hôtel particulier du XVIe siècle, entre cour et jardin, le musée abrite un exceptionnel ensemble d'œuvres d'art du XVIIIe siècle : peintures de Boucher, Chardin et Fragonard, dessins de Watteau, sculptures, meubles estampillés et objets précieux (bijoux, tabatières, porcelaines de Saxe...). Ernest Cognacq et son épouse Louise Jay, fondateurs du grand magasin La Samaritaine, ont légué les collections à la Ville de Paris en 1928.