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Ensor à ANVERS
Ensor à ANVERS
Rêver à l'infini
Samedi 12 octobre 2024
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Introduction

À l'automne, James Ensor investit le musée des Beaux-Arts de la ville d'Anvers avec l'une des plus grandes expositions belges consacrées à Ensor depuis 1999. L'exposition plonge dans l’univers onirique d'Ensor, empreint de visions sauvages, de masques et de satire. 

Ensor y sera exposé à côté d’artistes internationaux qui l'ont inspiré, et à qui il voulait se mesurer. Car Ensor voulait avant tout être plus excessif, plus radical. Même lorsque ses concurrents s'appellent Claude Monet, Pierre-Auguste Renoir, ou encore, Jérôme Bosch, Francisco Goya.

Ensor fut particulièrement ambitieux. Son objectif : devenir l'artiste d'avant-garde incontournable en Belgique. Il introduit à cet effet l'impressionnisme français dans son œuvre. Malgré le peu de connaissance de leur technique, Ensor développe dans les années 1880-1885 sa propre version, laquelle est plutôt inspirée par le réalisme de Courbet.

À cette époque, il peint des œuvres telles que Le salon bourgeois et La mangeuse d'huîtres. Après avoir vu les œuvres de Degas, Monet, Renoir ou Pissarro, impressionnistes français, il décide de prendre une nouvelle voie.

En 1887, Ensor entame une nouvelle aventure artistique. Les couleurs, directement sorties du tube, s’appliquent pures, non mélangées sur la toile, gagnant en force par une infinité de nuances. Son goût pour la fantaisie se traduit par une imagerie grotesque et inquiétante.

L'artiste jongle avec des créations hilarantes et infernales à la fois, à l'image de nos rêves les plus fous. Si jusqu'alors Ensor fut un artiste qui ne cessa d'enfreindre les règles du jeu, désormais, c’est lui qui les établit. Ensor se déchaîne.

La quête d'Ensor pour marier en permanence le hilarant et le macabre culmine dans sa contribution la plus saisissante au modernisme naissant. Ensor commence à peindre d’irréelles créatures masquées.  Au cours du XIXe siècle, plusieurs artistes travaillent sur le thème des masques, comme Nolde. Mais chez ces derniers les masques constituent avant tout un élément décoratif, ou un moyen de dissimuler mystérieusement l'identité d'une personne. Chez Ensor, les masques dévoilent au contraire la nature profonde de l'homme, et c'est bien là où il se révèle novateur.

Anvers doit l'Escaut à Dieu et tout le reste à l'Escaut. C'est d'ailleurs sur les rives du grand fleuve que l'histoire a planté son décor. Battue par les vents, la cité se fondera sur son commerce. La prospérité va obliger la ville à se confectionner au XVIIe siècle des maisons et églises fabuleuses. Ville de culture, elle jongle entre ancien et moderne.

La cité a tracé son passé à travers son vieux centre. Au XVIIe siècle, elle récupéra les déboires de sa rivale, Bruges. C'est alors qu' elle devient le centre le plus important des arts. L'art baroque voltige à travers ses anges immortalisés dans la féerie des marbres de l'église Saint-Jacques. Anvers atteint le faîte de sa puissance et les feux de l'automne seront le dernier soubresaut de sa gloire.

Anvers 2

Programme

Départ :

Un départ est réalisé du parking U3A de Jupille et du quartier des Guillemins de Liège.

Déroulement de la journée :

  • Visite du musée des Beaux-Arts d'Anvers
  • Visite de l'exposition James Ensor
  • Tour pédestre dans le centre d'Anvers
  • Visite de l'église Saint-Jacques
Anvers 2

Prix & Pratique

PRIX

Prix : 89 €/pers.

Acompte : 30 €/pers.

COMPREND :

  • Transport en autocar
  • Entrée du musée des Beaux-Arts d'Anvers
  • Entrée de l'exposition James Ensor
  • Prestations guidées
  • Documents de voyage

NE COMPREND PAS :

  • Repas
  • Gratification du chauffeur
  • Assurance-annulation

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